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FILMS - Page 5

  • BEN HUR (1959)

     

     

    Le 7 septembre 2016, est sorti en France le nouveau "BEN-HUR", que j'ai renommé " BEURK HUR " et que bien sûr, je n'irai pas voir... Je n'ai pas l'intention de payer un billet pour voir ce truc, j'aurais l'impression de trahir la mémoire du seul Ben Hur qui existe à mes yeux, Charlton Heston.

    Je m'en suis déjà expliquée dans un article que j'avais écrit en mars dernier. Mais j'ai jugé opportun de mettre en avant, le seul, le vrai, l'unique, l'éternel "BEN HUR" de William Wyler tourné en 1959.

     

    J'avais fait cette page le 16 avril dernier... Je l'ai légèrement actualisée...

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    Fraser avec son père et Jack Hawkins

     

    BEN HUR (1959)

     

    Charlton pendant le tournage de "BEN-HUR" photo Lydia Clarke-Heston

     

    BEN HUR (1959) partie 1

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    SYNOPSIS

     

    Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala, venu prendre la tête de la garnison de Jérusalem. Mais leur amitié ne peut résister à leurs caractères différents.
    Alors qu'une pierre tombe du balcon de la maison familiale de Ben-Hur, manquant de tuer le gouverneur qui paradait plus bas, Messala trahit son ami qu'il sait innocent en l'envoyant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa sœur. Ben-Hur jure alors de reconquérir sa liberté et prépare sa vengeance. (synopsis Allo Ciné)

     

     

     

     

    CE QUE J'EN PENSE

     

    Dire qu'à la sortie du film, je n'ai pas voulu aller le voir, pensant qu'il ne se résumait qu'à une course de chars. J'avais tellement entendu de bêtises à son sujet et tant de blagues qui se faisaient autour. 

    Ma résistance a duré quelques mois, mais le film restant à l'affiche ne pouvait pas me laisser indifférente plus longtemps, d'autant que mon acteur adoré en était la vedette principale.

    Vous dire que j'ai pris une claque en voyant le film la première fois que je suis allée le voir au cinéma, est un euphémisme. Je n'avais jamais rien vu d'aussi grand, d'aussi bouleversant au cinéma. Charlton Heston allait à tout jamais, graver son personnage de Judah Ben Hur dans mon cœur et ma mémoire.

    J'avais perdu beaucoup trop de temps avant d'aller le voir !!! 

    Dès que le DVD est sorti, je me suis précipitée pour l'acheter afin d'admirer une fois de plus mon acteur préféré dans ce rôle qui m'avait chamboulée.

     Depuis, j'ai acheté le coffret collector pour le 50ème anniversaire du film.

     

    Je fus prise au piège de cette histoire qui devenait plus qu'un film. Charlton n'était plus Chuck, il était Judah (pas Judas Iscariote qui trahit Jésus) mais Judah Ben-Hur, Prince juif, qui allait rencontrer Jésus deux fois dans sa vie, la première, épuisé sur le chemin des galères Jésus le désaltère ; la deuxième, lorsqu'il veut aider Jésus à  soulever sa croix et le désaltère à son tour, sur le chemin du mont Golgotha.

     

    Vous dire que ce film m'a remuée, est peu de le dire. Tous les sentiments humains y sont, mais si je devais en tirer une conclusion (ce que je ne ferai pas), je pense que l'amitié, la haine, la vengeance sont dominées par la résilience, le pardon et l'amour dont fera preuve Judah Ben Hur.

     

    Bien sûr, "ma" mention spéciale à Monsieur Charlton Heston, pour son interprétation magistrale de Judah Ben-Hur, que ce soit dans la fierté (sans ostentation), dans la souffrance (sans surjeu), dans la victoire (sans gloriole), dans l'amour et le pardon avec tant de foi et de sincérité.  

     

    Dans ce film, à l'égal de Jésus, il porte sa croix personnelle avec tant de sensibilité que l'on ne peut que ressentir toutes les injustices que lui et sa famille subissent par la volonté de Messala (grande interprétation également de Stephen Boyd). 

     

    Partant de là et en réfléchissant bien, je crois que je n'ai pas à donner plus avant,  mon avis. Tout a été dit sur ce film extraordinaire. Je ne peux  dire que mon émotion devant ce chef-d'oeuvre qui m'a bouleversée.

     

    Ce film a raflé presque toutes les récompenses et c'était mérité amplement.

     

    J'exprime une fois de plus, l'admiration sans limite que je voue à Charlton Heston et son talent à "être" qui il interprète. Je ne peux que recommander ce film à voir et revoir sans modération.

     

    J'ai aimé, j'aime et aimerai toujours ce film magistral.

    PARDON SI JE ME REPETE TRES SOUVENT, MAIS L'EMOTION N'Y EST PAS ETRANGERE !!!

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    50ème ANNIVERSAIRE DE BEN-HUR

     

    Interview de Fraser Clarke Heston 

     

     

  • SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE (1952) - MON FILM N° 384 du 30 décembre 1953

     

     

     

    C'était l'époque où Charlton Heston n'était pas encore tête d'affiche ! 1952..."SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE" les têtes d'affiches étaient Betty Hutton et Cornel Wilde . Chuck n'était que le troisième, ce qui ne lui donne même pas le droit d'avoir la couverture de Mon Film, pourtant, si la vraie vedette du film est le Cirque Barnum, il ne reste pas moins vrai que Chuck éclate par sa présence et finalement, c'est lui la star du film.

    Ce film revêt une grande importance dans ma vie, puisque c'est celui qui m'a fait découvrir et aimer Charlton Heston pour toujours.... J'avais à peine 17 ans.

    Durant le mois de septembre PARAMOUNT CHANNEL, diffuse en multidiffusions, ce film que nous n'avons pas vu sur le petit écran depuis si longtemps. J'ai donc pensé que c'était le moment de le mettre à l'honneur.

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  • CHARLTON HESTON DANS TELE 7 JOURS DU 16 JANVIER 1983 pour "LA SOIF DU MAL"

    CHARLTON HESTON : " JE SUIS DEVENU CELEBRE EN

    JOUANT DES PERSONNAGES ILLUSTRES "

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     DANS L'IMPOSSIBILITE D'AGRANDIR LA PAGE POUR LIRE LE TEXTE, J'AI

    TRANSCRIT CELUI-CI, CI-DESSOUS.

     

    Le début du tournage de "LA SOIF DU MAL" avait été fixé au 18 février 1957. Au moment de réaliser le premier plan, petite crise d'Orson Welles, metteur en scène et vedette du film : il faut que Charlton Heston, qui joue le rôle du policier Mike Vargas, porte une moustache : "cela fera plus Mexicain". Pas question de discuter un ordre d'Orson Welles. On ajuste donc une moustache postiche à la lèvre du comédien. Hélas celui-ci, trois heures plus tard, est malade et doit se retirer dans sa loge. Les médecins diagnostiquent une allergie à la colle utilisée pour fixer le postiche.

    LE SOUCI DE LA PERFECTION

    Que faire ? Attendre que poussent de vrais poils et une vraie moustache. Mais une nouvelle catastrophe : le système pileux de Charlton Heston n'est pas doté du même dynamisme que le reste du personnage. Deux semaines plus tard, la lèvre ne s'ornait encore que d'un duvet, et il était blond. Vraiment rien d'une moustache de Mexicain ! Finalement, on attendit trois semaines et il fallut teindre la moustache, ce qui ranima, en moins grave cependant, les vapeurs allergiques du comédien.

    Charlton Heston en rit encore : " Evidemment, c'était une autre époque. On avait le souci de la perfection. Ainsi Orson Welles avait réécrit trois fois le scenario du film. Et, quand le problème de la moustache fut enfin résolu, on ne tourna qu'au rythme d'une heure à deux heures par jour. On répétait du matin au soir ; des heures et des heures de répétition pour une scène de trente secondes. Le marché du film était tellement vaste et tellement assuré que le prix de revient n'avait qu'une importance relative. Maintenant, un producteur n'est jamais certain de rentrer dans son argent : tout est plus cher et il se tourne des films partout, pour le cinéma ou des chaînes de TV. "

    Charlton Heston en a pour sa part, dans sa carrière, tourné soixante. Comme beaucoup de révélations des années cinquante, il a débuté par la radio, qui avait atteint l'âge adulte avant le cinéma. Et la légende veut, qu'il dut son premier grand rôle à son nez cassé, souvenir d'un accident de football. Si le nez de Cléopâtre...

    UN RECORD MATRIMONIAL

    Le metteur en scène Cecil B. de Mille avait remarqué que le 'Moïse" de Michel-Ange, à la basilique Saint-Pierre, avait le nez busqué , détail que le génial sculpteur avait, dit-on, emprunté à sa propre physionomie. Devant tourner "LES DIX COMMANDEMENTS", il se souvint d'un jeune comédien, à la stature par ailleurs, patriarcale, qui présentait le même trait. Charlton Heston fut convoqué pour les essais et... retenu.

    Entré ainsi dans l'Histoire antique, il y demeura des années, passant allègrement de Moïse à Ben-Hur, à Jean-Baptiste et à Marc-Antoine. " Si j'ai acquis quelque notoriété à l'écran, c'est à eux que je le dois. Leur célébrité a déteint sur moi. Le public aurait oublié Chuck (le diminutif intime de Charlton qui est le nom de sa mère) Houston. Il n'a pas oublié Moïse, Ben-Hur, Marc-Antoine et les autres.)

    La modestie faite homme, on le voit. De fait, c'est un personnage discret, à la vie plus discrète encore. Il a battu avec Lydia Clarke, une ancienne comédienne débutante, rencontrée dans un cours d'art dramatique et qui renonça aux planches dès les premiers succès du mari, le record matrimonial de Hollywood : ils en sont à la trente-neuvième année de mariage ( Chuck a 61 ans).

    Chaque matin, Charlton Heston s'astreint à trois kilomètres de jogging et quarante-cinq minutes de gymnastique : " Je déteste cela, mais il s'agit d'une discipline nécessaire. L'outil de travail d'un acteur est son corps. Il faut le garder en bon état ".

    Il n'a pas oublié que deux de ses plus grands rôles après "Moïse", ceux de Ben-Hur et de Michel-Ange, lui furent dévolus parce que, avec ses 1m87 et 98 kilos (1) et son entraînement irréprochable, il était le plus apte à les assumer physiquement.

    (1) il faut noter une erreur sur la taille de Chuck qui a toujours été crédité de 1m93

    Autres disciplines corporelles : deux à trois heures de tennis par jour chaque fois qu'il n'a pas à se rendre au studio et un régime alimentaire très strict où la seule entorse est le beurre de cacahuète (il en emporte dans ses bagages lorsqu'il tourne en extérieur).

    LES FILMS QU'IL PREFERE

    Resté, après la mort ou la retraite de la plupart des grands anciens, un des derniers monstres sacrés de Hollywood, Charlton Heston entend utiliser son prestige à ses propres affaires. A l'instar de John Wayne qui, à la fin de sa vie, avait créé sa propre société de production gérée par son fils, il a installé la sienne, également confiée à son fils, Fraser.

    C'est cette société qui a produit "LA FIEVRE DE L'OR", présenté au dernier festival de Deauville.

    De tous les films de sa carrière, ceux que le comédien préfère, sont dans l'ordre : "LA PLANETE DES SINGES", "BEN HUR" et "LE CID". Pourtant, il les a revus le moins possible. Comme la plupart des grands acteurs, il déteste se voir sur l'écran : il se trouve toujours mauvais.

    De notre correspondante à Los Angeles : Isabelle Caron.